Après une suspension du permis de conduire, administrative ou judiciaire, vous devrez prendre des mesures pour récupérer votre permis, notamment la réussite d’un examen médical et des tests psychotechniques.
Après une suspension administrative
Suite à une suspension administrative, vous devez vous présenter à la préfecture ou sous-préfecture avec notification de la suspension, un rapport médical favorable et le résultat des tests psychotechniques, si nécessaire.
Après une suspension judiciaire
Suite à une suspension judiciaire, vous devez vous adresser à l’autorité nommée dans le formulaire de référence 7, qui a été délivré lors de la restitution du permis de conduire, avec la notification de la suspension, un avis médical favorable et, si nécessaire, le résultat des tests psychotechniques.
Visite obligatoire chez le médecin
Pour le délit de conduite en état d’ébriété ou d’usage de stupéfiants, un examen médical avec prise de sang (Gamma GT, Transaminases, Numération de la formule sanguine) devant la commission médicale département (prendre rendez-vous en appelant la préfecture) est obligatoire avant la période de fin de suspension. Pour les autres délits, un examen médical obligatoire doit être effectué auprès d’un médecin habilité (liste disponible en préfecture). Afin de fixer un rendez-vous pour l’examen médical, il faut s’y prendre à l’avance car cela peut prendre des semaines selon la préfecture.
L’examen médical doit généralement être effectué avant les tests psychotechniques. Cependant, comme chaque préfecture fonctionne différemment, il est conseillé de se renseigner. Avec l’application du décret n°2016-39 du 22 janvier 2016, une suspension de permis d’au moins 6 mois entraîne l’obligation de suivre des tests psychotechniques. Ce dispositif concerne aussi bien une suspension de permis qu’une annulation judiciaire ou pour défaut de point (invalidation), il vous appartient de réaliser les procédures d’inscription. Les tests psychotechniques sont organisés par des centres privés agréés et non par un service de l’Etat.