Le coût du permis à point nécessite un budget conséquent pour un jeune adulte. Nombre d’entre eux rencontrent des difficultés pour financer le précieux sésame. Heureusement, l’État et les collectivités ont mis en place de nombreuses solutions afin de les accompagner à cette étape de leur vie. Pour tout savoir, voici les aides pour financer le permis des moins de 25 ans !
L’aide de l’État pour les apprentis
Depuis janvier 2019, les apprentis peuvent obtenir une subvention de l’État pour passer leur permis. Cette aide financière leur permet notamment de s’insérer plus facilement dans le monde du travail. Le montant de l’aide est de 500 euros. Pour en tirer parti, il est nécessaire :
- d’avoir au minimum 18 ans ;
- de détenir un contrat d’apprentissage ;
- d’être inscrit au sein d’une école de conduite.
Pour recevoir le financement, il est nécessaire d’en effectuer la demande auprès de son centre de formation. Par la suite, il sera nécessaire de remplir un formulaire avec ses informations personnelles. L’établissement vérifiera ensuite que l’ensemble des conditions soient respectées. Si c’est le cas, le centre versera l’aide à l’école de conduite.
L’aide du Conseil Général
De nombreux départements accompagnent les jeunes et les étudiants à financer leur permis auto. C’est notamment le cas de la région Aquitaine ou Rhône-Alpes qui propose ce type d’aide. Elle s’adresse aux jeunes en situation de précarité et qui ont du mal à financer le précieux sésame.
Par exemple, certaines régions, proposent aux candidats d’effectuer des actions de volontariat auprès d’associations, en échange d’une aide financière. Certains départements peuvent ainsi octroyer un soutien dépassant 800 euros. Pour être informé des critères d’éligibilité, il est préférable de se renseigner directement auprès de son département.
La conduite à 1 euro par jour
Autre alternative qui s’applique aux jeunes : le financement à 1 euro par jour. Il est destiné aux adolescents de 15 à 25 ans.
Lancée depuis 2005, cette aide est valable pour la conduite accompagnée ou l’apprentissage anticipé. Le jeune peut demander à l’État un prêt pour financer sa formation. Pour obtenir cette avance, il est primordial de choisir un établissement qui dispose du label « qualité des formations au sein des écoles de conduites ».
En outre, le centre doit avoir signé une convention avec l’État. Le total de l’emprunt peut aller de 600 à 1 200 euros en fonction des besoins de l’usager. Une fois l’avance obtenue, la somme est envoyée directement à l’école de conduite.
La bourse d’aide au permis par les communes
Ce procédé est destiné aux jeunes âgés de 18 à 25 ans et est initié par les communes. Le principe est que la commune de résidence prend en charge une partie du paiement de la formation. Pour profiter de cet allégement, le demandeur doit en contrepartie réaliser une mission d’intérêt collectif. Cette dernière doit être comprise entre 40 et 50 heures de travail. Une fois validé, le paiement est directement envoyé à l’autoécole.
Néanmoins, toutes les communes ne mettent pas en place ce service. Il est donc conseillé de se renseigner en amont auprès de sa ville, pour savoir si elle a mis en place ce dispositif.